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Dans le regard de Yemoja
24 avril 2019

ESCAPADE la suite

ll n'est vraiment pas facile de faire un suivi régulier dans mes anecdotes, vue la mauvaise connexion que j'ai en ce moment
Je continue de conter mon escapade vers la Gambie. Chaque village traversé à son lot de surprises. 
A Fimela, le village suivant aprés Ndangane ce qui toujours surprenant ce sont tous les enfants de tous âges qui se rendent en cours. Ca circule dans tous les sens. On ne saurait dire si ils y vont ou si ils en reviennent. Les cours vont ici jusqu'au lycée.
Les enfants partagent la route avec les chèvres, les petits ânes et parfois des cochons. Tout ce petit monde circule en totale liberté. A nous automobilistes de faire trés attention
Je n'oublie pas les charrettes, les mobylettes. Enfin un joyeux foutoir
Quelques km plus loin c'est un grand carrefour transformé en marché sauvage. Diosmone.  La ce sont les vendeurs qui s'approchent des véhicules sans la moindre inquiétude pour leur sécurité et qui viennent proposer leur marchandise jusqu'aux vitres si elles sont ouvertes. Pourtant c'est à ce carrefour que l'on aborde la route la plus meurtrière du Sénégal. 
Nous empruntons cette route et aprés une cinquantaine de km nous arrivons a Fatick, une ville plus grande que les précédentes. Le Siné Saloum traverse cette ville. La première fois que nous sommes passés là nous étions effarés par la saleté qui bordait le fleuve. Les plages servaient de décharges à ciel ouvert. Mais depuis il y a eu les élections et le Président Macky Sall est originaire d'ici il a fait donc nettoyer tout cela. Mais chassez le naturel il revient au galop et on commence à retrouver des coins bien sales.
Il faut reconnaitre que rien n'est fait dans ce pays pour ramasser les ordures. Il y a du boulot moi je vous le dit!!!
Le Président a déclaré qu'il en ferait sa priorité. Tant mieux si il y parvient cela créera des emplois, mais c'est un gros challenge
Il y a eu les grandes marées il y a peu et à certains endroits de petites marres se sont formées. Des enfants se baignaient joyeusement  dans cette eau douteuse avec bien entendu des ordures qui jonchaient les alentours. Ca fait peur !!!!
Encore une cinquantaine de km et là nous arrivons à Kaolack chef lieu du canton du Siné Saloum. Une grande ville surpeuplée, des véhicules qui circulent dans tous les sens faisant fi de toutes règles du code de la route. Des camions, des charrettes des vieilles voitures, des enfants qui vendent quelques fruits ou de l'eau fraiche et toujours quelques animaux . Au Sénégal le permis de conduire peut s'acheter sous le manteau ainsi que les contrôles techniques. Alors les accidents sont légion malheureusement
Mais ici un permis, finalement, quel code étudier, il n'y a pas un seul panneau de signalisation, et si il y en a ils ne sont pas respectés.
Au milieu de cette circulation impressionnante, j'ai quand même vue une maman juchée derrière une moto avec son bb dans le dos (photo) et une autre avec son bébé a cheval sur sa hanche 
Nous quittons cette route de folie, pour prendre une jolie route trés calme qui nous conduira jusqu'en Gambie. 
La frontière est un folklore sans nom. Ca grouille de partout. 
Mais j'ai une anecdote savoureuse. Une jolie Sénégalaise, que dis je une beauté, grande longue élancée habillée comme un mannequin avec une grande capeline blanche qui recouvre de magnifiques cheveux noirs ondulés et longs.
Elle est magnifique. Et tourne autour de la douane et des douaniers comme le ferait une mouche sur du lait.
Elle rit fort, fait de grands mouvements et forcément on la remarque. 
Elle s'aventure vers le coin ou se tient un petit marché avec des avancées de toile pour faire de l'ombre aux marchandises.
La  horreur la beauté ne baisse pas suffisamment la tête et accroche sa capeline à une pique qui retient les toiles. La capeline blanche reste accrochée mais pas seulement, la chevelure couleur corbeau y reste aussi, bien fixée à la capeline. Et alors là le cauchemar commence pour cette pauvre fille qui se retrouve avec une petite couette ridicule sur le sommet du crane, son front est dégarni et sa colère immense, elle hurle en Wolof ou Serrère, je ne saurai dire, mais elle se comporte soudain comme une hystérique et cette capeline qui fait de la résistance, fixée par les cheveux emmélés à la toile. 
Enfin elle récupère tout son attirail et c'est sans panache qu'elle traverse toute la place qui la sépare des toilettes ou elle rentre à toute allure, l'objet de son déshonneur au bout des doigts
Quelques minutes plus tard elle ressort, toute sa dignité retrouvée et avec une nouvelle arrogance elle recommence son cirque. Mais le charme était rompu !!!!!!!!
En fin d'aprés midi nous retrouvons le calme et la sérénité de notre coin de paradis. Nous prenons une pirogue pour rentrer à la maison, il fait un peu sombre, le soleil se couche le fleuve est tiède. Nous attendrons un moment avant de nous relancer dans une journée de folie comme celle là. (Il faisait plus de 40 degrés vers la Gambie)
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Commentaires
M
je viens de t'envoyer le mail à plus, bisous.
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M
Coucou Maîté, et bien qu'elle épopée... Je me demande comment il n'y a pas plus d'accidents même si apparemment il y en pas mal. je crois que ce peuple vit dans l'insouciance la plus totale et ont- ils si tort que ça???? La Saleté les ordures laissés sur le sol en terre battue est inévitable dans ces pays D'Afrique c'est comme si cela n'avait aucune importance. Ont ils plus de maladies pour autant? Je m'interroge à savoir si je pourrais vivre dans ce pays, déjà les pays d'Afrique ne m'attirent as plus que ça même en vacances. Ces paysages sont pourtant d'une beauté à couper le souffle. je pense quand même que si on civilise trop ce pays il y perdra son charme non? ON a bien vu certains endroits désertiques et envahis maintenant par le tourisme de masse... Pas terrible! Alors je crois qu'il faut laisser faire les choses les gens les peuples comme ils le souhaitent. 40° j'ai chaud tout d'u coup, cela m'a donné une bouffée de chaleur, hihihi. Merci Maîté pour cette escapade en Afrique si bien détaillée on s'y croirait. Bisous, je t'envoie un mail.... A plus.
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